SPECTACLES & PERFORMANCES  

CoCo Collectif des Compositeurs

Un collectif de sept compositeurs-improvisateurs-performers qui se réunit depuis 1991 pour des performances, concerts ou spectacles
patrick devers percussions
pete ehrnrooth clarinettes
jean-françois mathieu guitares
christine schaller voix
jacques siron contrebasse, voix
claude tabarini batterie
claude jordan flûtes, électronique

L’héroïque histoire de CoCo

CD "Notes pour un opéra" (1994)
Création collective sur des textes du batteur et poète Claude Tabarini (Festival de la Bâtie 92); enregistrement commandé par la Radio Suisse Romande.
PL 1267-91 CD
Écouter ⇒ "Acte premier scène 1"   

musiques de chambre en chambres (2006)    Performance à la Villa Dutoit (Genève).

inauguration de la nouvelle halle de l'aéroport (2004)   Performance (Genève).

cyclades (1996)   Bande-vidéo pour le Festival Archipel. Musique de Pete Ehrnrooth, dessins animés de Georges Schwitzguébel et Dominique Luyet (Genève).

tournée des non-lieux (1995)   Performances dans des magasins et des lieux publics à Genève ; enregistrement TV; interventions en ville d’Annecy.

un service particulier (1993)   Spectacle créé à l'occasion des 20 ans de l'AMR.

viva la musica (1991)   Grand spectacle donné dans la rade de Genève avec 70 musiciens de l'AMR à l'occasion des 700 de la Confédération.

Manifeste CoCo

Article Premier. CoCo est l’abréviation de « Collectif des Compositeurs ». Il n’existe que sous forme abrégée, surtout depuis qu’il pratique massivement l’improvisation.

Article Deuxième. CoCo est indépendant des partis politiques, des sectes religieuses, des trafiquants d’antiquités et des cocotiers. Si certaines dénominations ressemblent à son nom, c’est entièrement dû à un fruit, celui du hasard.

Article Troisième. Les membres de CoCo sont fidèles au principe de polygamie : ils sont tous membres de multiples autres ensembles, trouvant ailleurs les raisons de leur fidélité à CoCo.

Article Quatrième. Les membres de CoCo pratiquent l’harmonie : quand l’un dissone, un autre consonne, et parfois un autre voyelle.

Article Cinquième. CoCo n’est pas un orchestre symphonique : d’une part, ses membres ne sont pas syndiqués, et d’autre part il lui manque un chef d’orchestre avec sa baguette fine. Chacun se dirige lui-même de façon entièrement autonome, dans la direction prise par les autres.

Article Sixième. La musique est une image, raison pour laquelle CoCo refuse de jouer sans lumière, même dans les passage silencieux.

Article Septième. CoCo ne craint ni la java, ni l’électronique, ni les airs arabisants, ne le jazz qui swingue, ni le rock qui tache, ni la nostalgie qui attache.

Article Huitième. CoCo est à l’avant-garde de lui-même, ce qui lui donne toujours une longueur d’avance sur ce qu’il a été.

Article Neuvième. CoCo fait lui-même son cinéma, ses danses, ses mouvements, ses poses, sa prose. De ce mélange alchimique naît sa musique, à moins que ce ne soit l’inverse.

Article Dixième. Plusieurs facteurs passionnent CoCo, de quoi envoyer par exprès au public des paquets de sons un peu timbrés.

Article Onzième. CoCo rêve en couleurs, même dans ses cauchemars les plus noirs. À la fin des concerts, il lui arrive de ne pas se réveiller.

Article Douzième. CoCo bricole la matière poétique, avec fougue. Il pratique la scie à tubes, le rabot à syllabes, la perceuse à sons, le pistolet à calembours, la pince sans rire, et, clou du spectacle, l’éclat de vers.

Article Treizième. Parfois la musique de CoCo met le monde à l’envers. Chaque musique a une ombre que CoCo s’efforce de jouer, de préférence la nuit.